En l'honneur de Giulia, Sarkozy transfère la Cour à Versailles

Pour la deuxième fois dans l'histoire de notre pays, le siège du gouvernement va être transféré de Paris à Versailles. La première fois, en 1682, fait désormais pâle figure en comparaison du transfert annoncé par le chef de l'Etat. Celui-ci n'emmènera pas seulement la haute administration et la noblesse d'épée, mais également toute une cohorte d'humoristes de sous-préfecture comme Mme Morano ou MM. Hortefeux et Lefebvre. Mais qu'on se le dise, Nicolas Sarkozy est un chef d'état moderne. Des écrans-plats ont déjà été incrustés dans les murs en remplacement de vieilles boiseries dorées toutes moches. Le chef de l'Etat pourra ainsi regarder TF1 dans ses appartements tout en mangeant des nuggets de poulets. Bref, c'est toute une élégance à la française qui va ressusciter.

Mme Bruni-Sarkozy a d'ores et déjà posé ses bagages au Petit Trianon. Le Hameau de Carla produira désormais des oeufs et des yaourts bios tandis que la petite Giulia pourra s'ébattre dans les pelouses ombragées du jardin anglais. Les ministres et les journalistes les plus lèche-botte auront droit bien sûr d'assister au lever public de M. Sarkozy tous les matins à 9h. Deux fois par semaine Nicolas et Carla dîneront au Grand Couvert, c'est à dire en public dans un des grands salons du premier étage. Ce moment de communion avec la nation sera diffusé en direct sur les chaînes publiques et privées.

Mais, à l'opposé des moeurs hiératiques et compassées de nos anciens monarques, M. Sarkozy fait tout très vite. Il n'est pas impossible que la période 1682-1789 se transpose en accéléré d'octobre 2011 à mai 2012...

Un jeune UMP bouleversé par la lecture de "Germinal"

On a souvent vu Nicolas Sarkozy se baladant cet été avec un classique sous le bras : Proust, Tolstoï, Racine... pas un n'échappe à la curiosité littéraire de notre grand timonier. Du reste on comprend aisément qu'un être aussi zen ait le temps et les capacités pour se plonger dans les 4000 pages de A la recherche du temps perdu.

Cette motivation fait des émules. Car les jeunes UMP aussi veulent pouvoir étaler leur culture comme la confiture. Le jeune Geoffroy-Eudes, qui vient d'achever ses études à Paris-Dauphine et Germinal d'Emile Zola déclare sans ambages : 

"Ce roman est bouleversant. Cette longue grève que doivent endurer les patrons, ces mineurs tout dégueus qui vivent si près des gens riches... Je suis sidéré. Pendant la grève, les patrons subissent une énorme baisse tendancielle du taux de profit sur fond de cycle de Kondratiev descendant. Ils ne peuvent même plus se verser de stocks-options. Et les pauvres sont totalement indifférents !!! Même si je savais déjà que les pauvres étaient pas très intéressants, je suis content de m'être replongé dans un classique pour prendre du recul et voir qu'il en a été toujours été ainsi. Je me sens plus philosophe maintenant. Merci Zola !"

On souhaite à tous les jeunes qui nous gouverneront un jour de faire d'aussi bonnes fiches de lecture...

Conséquence de la victoire de la gauche aux sénatoriales : les chars russes entrent dans Paris

Tout s'est passé comme le Figaro l'avait prédit la semaine dernière : les chars russes se sont bien présentés aux portes de Paris dès lundi matin à 8h01. Suite aux sénatoriales du 25 septembre perdues par la droite, c'est non seulement un déferlement de socialo-communistes (francs-maçons pour beaucoup) sur le Sénat, mais aussi de soldats soviétiques dans les rues de la capitale.

Conformément aux anticipations de ce même journal, les soldats russes se sont mis dès 8h15 à égorger nos fils et nos compagnes tandis que les assujettis à l'ISF étaient pendus avec leur tripes aux réverbères des faubourgs.

A 9h23, la propriété privée a été abolie. Un peu plus tard dans la matinée tous les villages de France ont été rebaptisés kolkhoze 1, kolkhoze 2, jusqu'au kolkhose 45781, nouveau nom de "Saint-Lambert-sur-Gartempe" dans l'ex-département de Seine-et-Marne - département qu'on ne saurait désormais appeler autrement que "56e district prolétarien du Soviet Suprême".

En réponse à cette légère intrusion dans la vie politique française et toujours soucieux d'épouser les véritables intérêts du Peuple Français, le Président Sarkozy a promulgué une loi sur les squats occupés par des Roms.